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10 gen 2025

Lo smartphone che spegne

di Luciano Caveri

Lo psicologo americano Jonathan Haidt è autore di un libro “La generazione ansiosa”, che è stato un grande successo nel 2024, perché dedicato al tema - che crea ansia anche in noi genitori! - sugli effetti degli smartphone e dei Social sulla salute mentale dei giovanissimi.

Testo utile anche affinché noi adulti ci si guardi allo specchio per capire in che modo questi strumenti agiscano in negativo anche su di noi e non solo su di loro in termine anche di salute mentale.

L’autore ha concesso un’interessante intervista a Thomas Mahler de L’Express in cui affronta alcuni temi cruciali con una premessa indispensabile: ”Qu’est-ce que l’enfance ? C’est une stratégie évolutionnaire des mammifères pour permettre le développement du cerveau, notamment grâce au jeu. Tous les mammifères jouent. Quand les milléniaux, c’est-à-dire ceux nés dans les années 1980 et 1990, ont connu leur puberté, ils avaient des téléphones à clapet qu’ils ne pouvaient pas utiliser dix heures par jour, car c’était fastidieux. Ces téléphones les aidaient pour se retrouver en personne. Mais tout a changé très rapidement entre 2010 et 2015. Partout dans les pays riches, les adolescents sont passés aux smartphones. Ceux-ci disposent de l’Internet à haut débit, de caméras frontales et d’Instagram, premier réseau social conçu spécialement pour les téléphones. Les jeunes de la génération Z sont ainsi les premiers de l’Histoire à traverser la puberté avec un portail en poche qui les éloigne de leur entourage. Ils sont les cobayes d’une éducation totalement inédite”.

Lo vediamo tutti, lo constatiamo e forse più di tutti il mondo della scuola e i parenti stretti.

Il “caso USA” è uguale a noi: “Les téléphones ont pris le dessus sur presque tout le reste. Aux Etats-Unis, la moitié des adolescents disent qu’ils sont en ligne presque tout le temps. Même quand ils parlent, ils sont sur leur téléphone et le consultent sans cesse. Beaucoup ne sont ainsi jamais complètement présents dans le monde réel. Et écartent donc les moments partagés avec des amis, les interactions sociales incarnées, les jeux en face à face, les livres, les hobbies… Soit tout ce qui est important dans une enfance et qui contribue à un développement humain sain”.

Non che noi adulti si facciano cose diverse, ma abbiamo un pregresso e abbiamo una socialità acquisita.

Ma il problema sui giovani sono, secondo Jonathan Haidt, le conseguenze sulla psiche: ”Aux Etats-Unis, les cas de dépression majeure chez les adolescents ont commencé à grimper aux alentours de 2012. Depuis, ces cas ont été multipliés par deux et demi, touchant toutes les catégories sociales. Cette forte hausse, qui concerne surtout des troubles anxieux et dépressifs, se concentre principalement sur la génération Z. On observe des phénomènes similaires dans les pays occidentaux.(…) Les expériences menées pendant plusieurs semaines sur des groupes randomisés prouvent que, quand on demande à des adolescents et des jeunes de se tenir éloignés des réseaux sociaux, les taux d’anxiété et de dépression sont plus faibles”.

La mancanza di autonomia dei ragazzi più giovani deriva certo dalla mancanza di socialità innescata dallo sprofondare nel Web, ma anche da una visione di eccesso di protezione di noi genitori verso i figli. Esiste una sorta di libertà vigilata nella vita di tutti i giorni rispetto al comportamento dei nostri genitori meno assillante.

Lo psicologo così si esprime sul gioco in un passaggio: ”Les jeunes mammifères sont programmés pour prendre des risques. C’est comme ça qu’ils surpassent leurs peurs enfantines et qu’ils apprennent à évaluer le danger. Si vous bloquez cela, vous bloquez leur développement. Les enfants sont des amateurs de sensations fortes, ils ont besoin de prendre des risques sans être surveillés, de telle façon à ce qu’ils apprennent à les gérer. En leur interdisant de jouer librement au nom de leur sécurité, nous les empêchons justement de développer ces compétences”.

Esempio chiaro certi divieti: “La mesure la plus simple, c’est l’interdiction des smartphones dans les écoles. Les enseignants détestent très majoritairement les téléphones, mais ils sont effrayés de la réaction des parents. (…) Mais l’interdiction ne fonctionne vraiment que si vous la généralisez dans tout l’établissement scolaire. Car sinon, il suffit aux élèves de cacher leur smartphone sous leur table durant les cours. Et même si vous arrivez à faire respecter la règle en salle de classe, vous pouvez être certain que les écoliers ou collégiens se jetteront sur leur téléphone à la sortie, vu qu’ils en ont été privés pendant une heure. Durant les pauses ou à la cantine, tout le monde sera sur son smartphone. Résultat : les enfants se sentent bien plus seuls aujourd’hui qu’en 2010…”.

Infine, tornando allo smartphone, così Jonathan Haidt: “Je préconise l’interdiction du smartphone jusqu’à l’âge de 14 ans, et celle des réseaux sociaux jusqu’à 16 ans. Tous les parents devraient se demander quand il est souhaitable que leurs enfants cessent de lire et de parler aux autres. Car quand vous donnez un téléphone à un jeune, c’est ce qui se produit le plus souvent. Il nous faut donc un âge minimum. L’interdiction à 14 ans garantit que tout le monde débute sa puberté sans téléphone ».

Mentre per i Social: ”Si nous imposons une limite d’âge pour l’alcool et les jeux d’argent, nous devrions faire de même pour les réseaux sociaux. L’idéal à mes yeux est 16 ans. Mais cela ne fonctionne que si la majorité adopte cette règle. Car si vous êtes un parent, il est difficile de prohiber à votre enfant quelque chose que tous ses camarades possèdent”.

E per convincerli a uscire e vivere con belle proposte: ”Nos parents nous disaient de sortir, d’éteindre la télévision et de jouer avec nos camarades. Mais aujourd’hui, de moins en moins de jeunes se retrouvent à l’extérieur. Il est donc plus difficile d’inciter votre enfant à sortir. Mais il faut tout faire pour préserver les moments où les enfants sont entre eux, sans la présence d’adultes”.

Pensieri su cui riflettere.